CENTRE OKASSOU : LIEU DE RENCONTRES ET D’ECHANGES

Le centre culturel Okassou offre un large éventail d’activités aux élèves et étudiantes de la ville de Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d’Ivoire. Voici des témoignages rendus par des jeunes filles qui le fréquentent.

Le siège du Centre Okassou

En premier lieu, une des participantes aux rencontres et échanges qui s’y sont déroulées cette année, livre son témoignage sur un événement assez remarquable:

UNIV REGIONAL 2023

Depuis deux ans, le centre Okassou organise une rencontre à Pâques, dénommée UNIV, pour aider les lycéennes et les étudiantes à célébrer cette fête dans une ambiance de prière, avec ferveur et dans la joie. Cette activité s’inspire de la rencontre universitaire du même nom, organisée chaque année à Rome, à la même période. Elle vise les mêmes objectifs, mais se réalise selon « une version régionale », pour en adapter le contenu aux spécificités de notre pays.Une des participantes, Aimée nous livre ses impressions.

L'affiche d'UNIV REGIONAL 2023
L'affiche d'UNIV REGIONAL 2023

Cette année, le thème retenu pour cette rencontre était « Le bonheur ne peut attendre : la sainteté au quotidien ». Nous étions neuf étudiantes à y participer, toutes en 2ème année de classes préparatoires à l’Institut National Polytechnique-Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro : Gloria, Nelly, Kenza, Ariane N. Ariane W., Déborah, Emmanuela, Elsa et moi-même, ainsi que Carmen, une élève de Terminale. Nous avons pu compter pour cette activité, sur l’aide de deux jeunes professionnelles, Marilyse et Mireille.

A la l'entrée du centre-Les participantes à l'activité
A la l'entrée du centre-Les participantes à l'activité

Outre les cours pour approfondir le sens de la liturgie de ces jours et les séances pratiques pour nous préparer à bien vivre les Offices du Triduum pascal, les vidéos et les échanges qui ont suivi, se sont inspirés de l’exemple de vie de quatre modèles de jeunes, rappelés à Dieu « en odeur de sainteté » : Carlo Acutis, Chiara Luce, MontseGrases et Pedro Ballester; nous avons même eu l’immense joie de prendre part à une réunion par visioconférence avec la maman du dernier nommé, que nous avons suivie avec beaucoup d’émotion.

Dans les discussions, le thème de la souffrance a suscité de nombreuses questions entre autres, celles-ci : faut-il souffrir pour être saint ? Comment accepter avec joie l’échec ou ce que l’on n’a pas prévu et qui fait souffrir ? … Les réflexions menées avec l’aide des organisatrices nous ont fourni des éléments de réponse très enrichissants pour approfondir la question ; plusieurs références de saints dont celles que nous fournit Josémaria Escriva de Balaguer, nous ont beaucoup éclairées.

Ces jours passés au centre Okassou furent pour moi, riches d’expériences nouvelles. J’ai été particulièrement marquée par l’adoration du Saint Sacrement, durant la nuit du Jeudi au Vendredi Saint : il s’agissait de veiller à tour de rôle auprès du Christ présent dans l’Hostie Sainte conservée ce jour dans le Reposoir. Un autre moment fort de cette rencontre a consisté à regarder un documentaire sur le Saint Suaire, puis à se rendre à la basilique Notre Dame de la Paix pour s’émerveiller davantage devant les photos qui y sont exposées, expliquant les détails de cette même relique et même voir par la magie de l’écran, une représentation de cette dernière.

A la sortie de la Basilique
A la sortie de la Basilique

Je ne pourrais terminer mon propos sans vous faire part de cette splendide veillée pascale très animée et rythmée, à la fin de laquelle nous avons esquissé des pas de danse, pour exprimer et extérioriser notre joie pascale.

Dans le vestibule d'Okassou
Dans le vestibule d'Okassou

Je peux affirmer que j’ai eu la chance de participer à l’édition « UNIV REGIONAL » de cette année qui fut pour moi une très belle expérience : elle m’a permis de faire de nouvelles rencontres, de tisser ou de renforcer des liens d’amitié, de profiter de fabuleuses discussions autour de délicieux repas et tout ceci dans une joie fraternelle. Toute cette atmosphère riche en grâces, en enseignements et en convivialité a contribué à me faire vivre une Pâque inoubliable !

Dans le jardin de Foundi
Dans le jardin de Foundi

D’AUTRES TÉMOIGNAGES

« Le centre m’a aidée à devenir une meilleure chrétienne »

C’est en ces termes qu’Aimée-Michelle nous fait part de « sa vision » du centre :

Aimée-Michelle
Aimée-Michelle

Cela fait maintenant deux ans que je fréquente le centre Okassou. Je peux affirmer que c’est la meilleure rencontre que j’ai faite à Yamoussoukro depuis que je suis étudiante. En effet, grâce au centre, j’ai appris à mieux m’organiser dans mes études et ainsi à mettre à profit mon temps. Étudier m’est devenu moins pesant car là, j’ai appris « qu’une heure d’étude pour un apôtre moderne, c’est une heure de prière » (St Josémaria, Chemin, n° 335).

Cette année tout particulièrement, étant en deuxième année de classes préparatoires au sein de l’INP-HB (Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny), nous devions passer un concours à la fin de l’année académique pour la valider. Moi qui suis à l’accoutumée, très affectée par le stress lorsqu’il est question d’examen, à la surprise générale, j’ai vécu toute cette année sans la moindre inquiétude à tel enseigne que j’aidais mes amis à ne pas s’angoisser. Cet exploit, je l’ai atteint sans nul doute grâce à tout ce que j’ai appris au centre Okassou, à travers les méditations, la direction spirituelle, les rencontres d’échanges, la prière, les retraites etc. En effet, il est important de souligner qu’au-delà de m’aider en tant qu’étudiante, le centre m’a aussi et surtout aidée à devenir une meilleure chrétienne. J’ai énormément appris sur la foi catholique. J’ai compris que la vie chrétienne n’est pas séparée de la vie quotidienne. Ainsi j’essaie du mieux que je peux d’être une « apôtre modèle » dans tous les milieux que je fréquente. C’est dans cet élan que j’ai pu établir mon plan de vie chrétienne et de travail ; un programme de vie qui me correspond et que je m’attelle peu à peu à respecter.

D’un point de vue humain, le centre Okassou a fait de moi une personne joviale, encore plus que je ne l’étais auparavant car maintenant c’est la joie du Christ que j’essaie de dégager.

C’est avec une grande émotion et avec beaucoup de bonheur que je vous parle de cette expérience. Oui, ce centre culturel qui m’a fait découvrir les délices de l’amitié saine et la joie d’être une étudiante chrétienne ; ce centre qui m’apprends à être une femme leader en devenir et qui a abrité tant de nos sourires…

    « L’identité chrétienne à laquelle je dois aspirer »

    Naomh nous livre son expérience :

    Naomh
    Naomh

    Le centre Okassou m'a été d'un grand soutien moral et spirituel en cette année scolaire 2022-2023. Tout d’abord, j’ai reçu l'aide spirituelle des numéraires du centre qui me donnaient des conseils sur la vie chrétienne et sur l'Eglise. L’une d’entre elles m'a particulièrement aidée dans l’accompagnement spirituel ainsi que dans l’accomplissement de mon plan de vie chrétienne. Je suivais également quelques fois des méditations qui m'ont permis de comprendre à quel point le message des Evangiles est profond et peut avoir un sens vraiment caché. J’ai également beaucoup appris grâce aux films et aux séances de causerie en rapport avec l'histoire de plusieurs saints, dont Josémaria Escriva de Balaguer.

    Ensuite, en termes de culture générale, j’ai élargi mes connaissances sur des thèmes d'actualité tels que l’avortement, l’homosexualité et l'identité du genre, programmés au titre des conférences de cette année ; les échanges qu’ils ont suscités m'ont permis de me situer et d'avoir une position saine et claire sur ces sujets. Par ailleurs, grâce au centre Okassou, j’ai appris et expérimenté les bienfaits d'une bonne hygiène de vie.

    A la fin de l'année scolaire, j'ai fait une retraite spirituelle en vue de me préparer à la fête de Pentecôte et je l’ai bien appréciée car j’y ai beaucoup appris. En somme, l’Opus Dei m'a aidée à découvrir l'identité chrétienne à laquelle je dois aspirer.

    « Je suis une nouvelle personne »

    Déborat s’est « vue transformée » depuis qu’elle fréquente le centre ; elle nous explique pourquoi et comment.

    Déborat
    Déborat

    J’ai 18 ans et j'ai obtenu le concours d'entrée en cycle ingénieur cette année à l'Institut National Polytechnique-Houphouët Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro. Je suis donc élève ingénieur en 1ère année dans la filière Logistique et Transport. J'ai connu L'Opus Dei lorsque j'étais en 1ère année de classes préparatoires, par le biais de Naomh, une amie.

    Un jour, cette amie m'a invitée dans au centre Okassou qu’elle fréquentait, et accepter cette invitation a été l'une des meilleures décisions de ma vie.

    A mon arrivée au centre, j'ai été stupéfaite par la beauté de la maison, il y faisait bon vivre et c'était en grande partie grâce aux sourires accueillants des numéraires qui y étaient.

    Mais mon endroit préféré, reste l'oratoire qui suscite en nous une grande envie de dialoguer avec le Seigneur.

    Depuis ce jour, ma vision de l'Eglise catholique, mes habitudes, mes relations amicales, ma façon d'étudier, tout a positivement changé.

    J'y ai rencontré des personnes formidables, et le centre à travers ses activités telles que les méditations, les causeries et recollections, m'a permis d'en savoir plus sur des thèmes comme celui de la filiation divine ou encore de la direction spirituelle.

    Plus je fréquentais le centre, plus je voyais ma relation avec le Christ aller en profondeur ; j’apprenais à mieux me connaître et à comprendre davantage les autres. J'ai appris à me rendre compte de l’amour de Dieu pour nous, à prier, à méditer, à me confesser régulièrement (c’est très important) à faire de l'apostolat, à étudier efficacement et surtout à profondément aimer le Christ et mon prochain.

    Cela fait près de deux ans que je fréquente les centres de l'Opus Dei et aujourd'hui je peux dire que par la grâce de Dieu, je suis une nouvelle personne.

    Merci Seigneur !

    Merci Saint Josémaria!

    Dans le jardin d'Okassou
    Dans le jardin d'Okassou