Armelle, pouvez vous nous expliquer pourquoi vous souhaitez que vos garçons suivent les activités du club ?

Chacun de nos garçons a eu l’opportunité  de pratiquer un sport, une activité artistique, du scoutisme. Trois d’entre eux ont choisi très librement de poursuivre leur temps de loisir avec un club. Ils y retrouvent  un esprit de famille et un grand sens de l’amitié.

Quelles sont les activités qui leur sont proposées ? Y a-t-il des dimensions propres à l’esprit du club ?

Pour le plus jeune ce sont des activités manuelles, du sport ou des jeux dans lesquels on lui apprend toujours le respect de l’autre dans le groupe ce qui l’aide à mûrir.

Les lycéens ont aussi des temps de sport, escalade, VTT, foot…liés à un temps d’étude et un autre de formation spirituelle. Ces trois dimensions les accompagnent merveilleusement dans ces âges difficiles de 15, 16 ans.

Ne pensez vous pas qu’étant déjà dans des collèges ou des lycées privés, vous les maintenez dans un cocon ?

Qu’entendez-vous par cocon ? Comme la chenille avant de devenir papillon, chaque enfant se doit de mûrir, d’apprendre à se connaître, à développer ses qualités… pour pouvoir à l’âge de la maturité vivre dans le monde avec, j’en suis convaincue une grande stabilité, une capacité de pouvoir faire des choix libres et une vraie ouverture au monde.

Ne craignez-vous pas que l’on influence vos garçons pour qu’ils deviennent de l’Opus Dei ?

Non, je ne peux pas le craindre car chacun de nos enfants nous a été confié par Dieu, qui seul sait quel sera leur chemin. En leur assurant la formation du club, ils sont éduqués dans une vraie liberté. Et être de l’Opus Dei, c’est être appelé par Dieu et non influencé. Nous verrons si Dieu les appelle là ou ailleurs. Ce qui est important aussi pour Bertrand et moi c’est qu’ils puissent se détendre dans une ambiance chrétienne afin qu’ils ne se sentent pas isolés et qu’ils trouvent les moyens de faire grandir leur foi.

Quels apports positifs avez-vous remarqué sur vos enfants ?

Les apports positifs sont très nombreux et sensibles. Ils sont en continuité avec ce que nous nous efforçons de leur transmettre à la maison mais cela passe mieux car venant des animateurs du club et non des parents. Je dirais dans le désordre : l’assiduité au travail, l’envie d’organiser de bons moments avec leurs amis, le besoin d’explication, de réflexion plus profonde sur des thèmes d’actualité, la mise au point d’un horaire, tant pendant le temps scolaire que les vacances, des efforts pour l’ordre matériel, pour rendre service, une fidélité à la pratique religieuse…

Ces apports positifs sont si nombreux que je pense que le club constitue un vrai relais à  l’éducation familiale.