Homélie : La mort du Christ, vie du chrétien

"La Semaine Sainte ne peut pas être qu’un simple souvenir puisqu’elle est la considération du mystère de Jésus-Christ qui se prolonge dans nos âmes: le chrétien est tenu d’être alter Christus, ipse Christus, un autre Christ, le Christ lui-même” Voici l’homélie La mort du Christ, vie du chrétien que l’on trouve dans Quand le Christ passe, recueil de textes de saint Josémaria.

"La Semaine Sainte ne peut pas être qu’un simple souvenir puisqu’elle est la considération du mystère de Jésus-Christ qui se prolonge dans nos âmes: le chrétien est tenu d’être alter Christus, ipse Christus, un autre Christ, le Christ lui-même

Voici l’homélie La mort du Christ, vie du chrétien que l’on trouve dans Quand le Christ passe, recueil de textes de saint Josémaria.

Cette semaine, traditionnellement appelée sainte par le peuple chrétien, nous donne une fois de plus l'occasion de considérer, de revivre les moments où se consume la vie de Jésus. Tout ce que les diverses manifestations de la piété nous remettent en mémoire, au long de ces jours, est certes oriente vers la Résurrection, qui est, comme l'écrit saint Paul, le fondement de notre foi. Ne parcourons pas cependant avec trop de hâte ce chemin; ne laissons pas tomber dans l'oubli quelque chose de très simple qui, peut-être, nous échappe parfois; nous ne pourrons pas participer à la Résurrection du Seigneur, si nous ne nous unissons pas à sa Passion et a sa Mort. Pour accompagner le Christ dans sa gloire, à la fin de la Semaine Sainte, il est nécessaire que nous pénétrions auparavant dans son holocauste et que nous ne fassions qu'un avec Lui, mort sur le Calvaire.

Ce feu, ce désir d'accomplir le décret salvateur de Dieu le Père, remplit toute la vie du Christ, dès sa naissance à Bethléem.

Le don généreux du Christ affronte le pêche, cette réalité aussi dure à accepter qu'indéniable: le mysterium iniquitatis, l'inexplicable méchanceté de la créature qui se dresse, par orgueil, contre Dieu. L'histoire est aussi vieille que l'humanité. Souvenons-nous de la chute de nos premiers parents; et ensuite de toute cette chaîne de dépravations qui jalonnent le cheminement des hommes et, finalement, de nos rébellions personnelles. Il n'est pas facile de mesurer la perversion que suppose le pêche, et de comprendre tout ce que nous dit la foi. Nous devons nous rendre compte, même sur le plan humain, que l'ampleur de l'offense est proportionnelle à la condition de l'offensé, à sa valeur personnelle, à sa dignité sociale, à ses qualités. Or l'homme offense Dieu: la créature renie son Créateur.

Mais Dieu est amour. L'abîme de malice que le péché comporte a été franchi par une Charité infinie. Dieu n'abandonne pas les hommes. Les desseins divins prévoient que, pour réparer nos fautes, pour rétablir l'unité perdue, les sacrifices de l'Ancienne Loi ne suffisaient pas: il fallait le don de soi d'un homme qui fût Dieu. Nous pouvons imaginer — pour nous approcher d'une certaine manière de ce mystère insondable — que la Très Sainte Trinité se réunit en conseil, dans sa continuelle et intime relation d'amour et que le résultat, en quelque sorte, de cette décision éternelle, est que le Fils unique de Dieu le Père assume notre condition humaine, prend sur Lui nos misères et nos douleurs pour finir attaché au bois par des clous.

Ce feu, ce désir d'accomplir le décret salvateur de Dieu le Père, remplit toute la vie du Christ, dès sa naissance à Bethléem. Tout au long des trois années que les disciples vécurent avec Lui, ils L'entendirent répéter inlassablement que sa nourriture était de faire la volonté de Celui qui L'envoyait, jusqu'à ce que, dans le milieu de l'après-midi du premier Vendredi Saint, son immolation fût achevée. En inclinant la tête, Il rendit son esprit. C'est par ces mots que l'apôtre saint Jean nous décrit la mort du Christ: Jésus, sous le poids de la Croix et de toutes les fautes des hommes, meurt de la force et de la bassesse de nos pêchés.

Méditons sur le Seigneur blesse des pieds à la tête par amour pour nous. D'une phrase qui rend compte, tout au moins partiellement, de la réalité, nous pouvons répéter, avec un auteur vieux de plusieurs siècles: le corps de Jésus est un retable de douleurs. A la vue du Christ pareil à une guenille, corps inerte descendu de la Croix et confié à sa Mère, à la vue de ce Jésus brise, on pourrait conclure que cette scène est la preuve la plus claire d'une défaite. Où sont les masses qui le suivaient, et le Royaume dont Il annonçait l'avènement ? Pourtant ce n'est pas une défaite mais une victoire: c'est maintenant que le moment de la Résurrection est plus proche que jamais, le moment de la manifestation de la gloire qu'Il a conquise par son obéissance.

Nous venons de revivre le drame du Calvaire, ce que je me permettrai d'appeler la première et fondamentale Messe célébrée par Jésus-Christ. Dieu le Père livre son Fils à la mort. Jésus, le Fils unique, embrasse le bois où l'on devait Le supplicier, et son sacrifice est accepté par le Père; comme un fruit de la Croix, l'Esprit Saint se répand sur l'humanité.

Dans la tragédie de la Passion notre propre vie se consomme, ainsi que l'histoire de l'humanité tout entière. La Semaine Sainte ne peut se réduire à un simple souvenir, puisqu'elle est la considération du mystère de Jésus-Christ se prolongeant dans nos âmes; le chrétien est oblige d'être alter Christus, un autre Christ, le Christ Lui-même. Par le bapteme, nous avons tous été institués prêtres de notre propre existence pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus-Christ, et pour réaliser chacune de nos actions dans un esprit d'obéissance à la volonté de Dieu, perpétuant ainsi la mission de Dieu fait Homme.

Par contraste, cette réalité nous amène à nous arrêter sur nos misères, sur nos erreurs personnelles. Cette considération ne doit pas nous décourager, ni nous amener à l'attitude sceptique de celui qui a renoncé aux grands enthousiasmes. Car le Seigneur nous veut tels que nous sommes, participant à sa vie, luttant pour être saints. La sainteté: combien de fois prononçons-nous ce mot comme s'il sonnait creux. Pour beaucoup, c'est même un idéal inaccessible, un lieu commun de l'ascétique, et non une fin concrète, une réalité vivante. Ce n'était pas la conception des premiers chrétiens qui se qualifiaient, avec beaucoup de naturel et très fréquemment, mutuellement de saints: 8

tous les saints vous saluent, saluez chacun des saints dans le Christ Jésus.

Maintenant, placés comme nous le sommes devant cet instant du Calvaire, alors que Jésus est déjà mort et que la gloire de son triomphe ne s'est pas encore manifestée, nous avons une bonne occasion d'examiner nos désirs de vie chrétienne, de sainteté, pour réagir par un acte de foi à nos faiblesses et, confiants dans le pouvoir de Dieu, prendre la résolution d'introduire l'amour dans les affaires de notre journée. L'expérience du pêche doit nous conduire à la douleur, à une décision plus mûre et plus profonde d'être fidèles, de nous identifier véritablement au Christ, de persévérer coute que coûte dans cette mission sacerdotale qu'Il a confiée à tous ses disciples sans exception et qui nous pousse à être sel et lumière du monde.

Penser à la mort du Christ se traduit par une invitation à nous situer avec une sincérité absolue devant notre devoir quotidien, à prendre au sérieux la foi que nous professons. La Semaine Sainte ne peut donc pas être une parenthèse sacrée dans le contexte d'une vie mue exclusivement par des intérêts humains; elle doit être une occasion de pénétrer dans la profondeur de l'amour de Dieu, pour pouvoir ainsi, par notre parole et par nos oeuvres, le montrer aux hommes.

Mais le Seigneur fixe des conditions. Il est une de ses déclarations, que saint Luc nous rapporte, dont on ne peut faire abstraction: Si quelqu'un vient à moi sans haïr son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses soeurs, et jusqu'à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Ce sont là de dures paroles. Certes ni le verbe haïr ni le verbe détester n'expriment bien la pensée originelle de Jésus. Mais, de toute manière, ces paroles du Seigneur ont été fortes, puisqu'elles ne se réduisent pas non plus à un aimer moins, comme on les interprète parfois d'une manière édulcorée, pour adoucir la phrase. Cette expression tranchante est terrible, non parce qu'elle implique une attitude négative ou impitoyable, étant donne que le Jésus qui parle maintenant est le même qui ordonne d'aimer les autres comme sa propre âme, et qui donne sa vie pour les hommes: cette locution indique simplement que devant Dieu il n'y a pas de demi-mesures. On pourrait traduire les paroles du Christ par aimer plus, aimer mieux, ou par ne pas aimer d'un amour égoïste ni d'un amour à courte vue: nous devons aimer de l'amour de Dieu.

Voilà ce dont il s'agit. Fixons notre attention sur la dernière des exigences de Jésus: et animam suam. La vie, l'âme même, voilà ce que demande le Seigneur. Si nous sommes présomptueux, si nous ne nous soucions que de notre confort personnel, si nous centrons l'existence des autres et jusqu'à celle du monde sur nous-mêmes, nous n'avons pas le droit de nous appeler chrétiens, de nous considérer comme des disciples du Christ. Il faut se donner en oeuvres et en vérité, et pas seulement en paroles. L'amour de Dieu nous invite à porter haut la Croix, à sentir aussi sur nous le poids de l'humanité entière et à accomplir, dans les circonstances propres à l'état et au travail de chacun, les desseins, clairs et aimants à la fois, de la volonté du Père. Dans le passage que nous commentons, Jésus continue: Quiconque ne porte pas sa croix et ne marche pas à ma suite ne peut être mon disciple.

Acceptons sans peur la volonté de Dieu, prenons sans hésitation la résolution d'édifier toute notre vie en accord avec ce que notre foi nous enseigne et exige de nous. Soyons sûrs que nous y trouverons la lutte, la souffrance et la douleur, mais que, si nous possédons véritablement la foi, nous ne nous trouverons jamais malheureux. Même dans la peine, même dans les calomnies, nous serons heureux, d'un bonheur qui nous poussera à aimer les autres, pour les faire participer à notre joie surnaturelle.

Être chrétien, ce n'est pas un titre de pure satisfaction personnelle: c'est un nom — une substance — qui suppose une mission. Nous rappelions auparavant que le Seigneur invite tous les chrétiens à être sel et lumière du monde; se faisant l'écho de ce commandement, et s'appuyant sur des textes tirés de l'Ancien Testament, saint Pierre définit très clairement la mission : vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, pour annoncer les louanges de Celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.

Être chrétien n'est pas quelque chose d'accidentel, c'est une réalité divine qui s'insère au plus profond de notre vie, en nous donnant une vision claire et une volonté résolue d'agir comme Dieu le veut. C'est ainsi que l'on apprend que le pèlerinage du chrétien dans le monde doit devenir un continuel service, rendu de manière très différente selon les conditions de chacun, mais toujours par amour de Dieu et du prochain. Être chrétien c'est agir sans penser aux petits objectifs de prestige ou d'ambition, ni aux finalités qui peuvent paraître plus nobles, comme la philanthropie ou la compassion devant les malheurs d'autrui: c'est réfléchir jusqu'au terme ultime et radical de l'amour que Jésus-Christ nous a manifesté en mourant pour nous.

On rencontre parfois des attitudes qui proviennent de ce que l'on ne sait pas pénétrer dans ce mystère de Jésus. Par exemple, la mentalité de ceux qui voient dans le christianisme un ensemble de pratiques ou d'actes de piété, sans percevoir leur relation avec les situations de la vie courante et avec l'urgence que nous devons mettre à répondre aux besoins des autres et à tenter de remédier aux injustices.

Je dirai que celui qui a cette mentalité n'a pas encore compris ce que signifie l'incarnation du Fils de Dieu: qu'Il ait pris un corps, une âme et une voix d'homme, qu'Il ait participé à notre destinée jusqu'au point d'éprouver le déchirement suprême de la mort. Peut-être, sans le vouloir, certaines personnes considèrent-elles le Christ comme un étranger au milieu des hommes.

D'autres, en revanche, tendent à s'imaginer que, pour pouvoir être humains, il leur faut mettre en sourdine certains aspects centraux du dogme chrétien, et ils agissent comme si la vie de prière, la fréquentation continuelle de Dieu, constituaient une fuite devant leurs propres responsabilités et un abandon du monde. Ils oublient que c'est précisément Jésus qui nous a fait connaître jusqu'à quel point il faut vivre l'amour et l'esprit de service. C'est seulement si nous nous efforçons de comprendre les arcanes de l'amour de Dieu, de cet amour qui va jusqu'à la mort, que nous serons capables de nous donner totalement aux autres, sans nous laisser vaincre par la difficulté ou par l'indifférence.

C'est la foi dans le Christ, mort et ressuscité, présent à tous les moments de notre vie -- et en chacun d'entre eux —, qui illumine nos consciences, en nous invitant à participer de toutes nos forces aux vicissitudes et aux problèmes de l'histoire humaine. Dans cette histoire, qui a commencé avec la création du monde, et qui s'achèvera avec la consommation des siècles, le chrétien n'est pas un apatride. C'est un citoyen de la cité des hommes, avec une âme pleine du désir de Dieu, dont il commence à entrevoir l'amour dès cette étape temporelle et dans lequel il reconnaît la fin à laquelle nous sommes appelés, nous tous qui vivons sur terre.

Si mon témoignage personnel peut être de quelque intérêt, je peux dire que j'ai toujours conçu mon travail de prêtre et de pasteur d'âmes comme une tâche visant à situer chacun en face de toutes les exigences de sa vie, en l'aidant à découvrir ce que Dieu lui demande concrètement, sans mettre aucune limite à cette sainte indépendance et à cette bienheureuse responsabilité individuelle qui sont les caractéristiques d'une conscience chrétienne. Cette façon d'agir et cet esprit sont fondes sur le respect de la transcendance de la vérité révélée, et sur l'amour de la liberté de la créature humaine. je pourrais ajouter qu'il se fonde aussi sur la certitude de l'indétermination de l'histoire, ouverte à de multiples possibilités, que Dieu n'a pas voulu fermer.

Suivre le Christ ne signifie pas se réfugier dans le temple, en haussant les épaules devant le developpement de la société, devant les réussites ou les aberrations des hommes et des peuples. La foi chrétienne, au contraire, nous pousse à voir le monde comme une création du Seigneur, à apprécier, par conséquent, tout ce qui est noble et tout ce qui est beau, à reconnaître la dignité de chaque personne, faite à l'image de Dieu, et à admirer ce don très spécial de la liberté, qui nous rend maîtres de nos propres actes et capables, avec la grâce du Ciel, de construire notre destin éternel.

Ce serait rapetisser la foi que de la réduire à une idéologie terrestre, en brandissant un étendard politico-religieux, pour condamner, au nom d'on ne sait quelle investiture divine, ceux qui ne pensent pas de la même manière que nous sur des problèmes qui sont, de par leur nature, susceptibles de recevoir des solutions nombreuses et diverses.

La digression que je viens de faire n'a d'autre but que de mettre en lumière une verité centrale. rappeler que la vie chrétienne trouve son sens en Dieu. Les hommes n'ont pas été crées seulement pour édifier le monde le plus juste possible: nous avons aussi été établis sur la terre pour entrer en communion avec Dieu Lui-même. Jésus ne nous a promis ni la commodité temporelle ni la gloire terrestre, mais la maison de Dieu le Père, qui nous attend au bout du chemin.

La liturgie du Vendredi Saint comprend une hymne merveilleuse: la Crux Fidelis. Cette hymne nous invite à chanter et à célébrer le glorieux combat du Seigneur, le trophée de la Croix, l'illustre triomphe du Christ: le Rédempteur de l'Univers vainc, tout en étant immolé. Dieu, maître de tout ce qui est créé, n'affirme pas sa présence par la force des armes, ni même par le pouvoir temporel des siens, mais par la grandeur de son amour infini.

Le Seigneur ne détruit pas la liberté de l'homme: c'est précisément Lui qui nous a rendus libres. C'est pourquoi Il ne veut pas de réponses forcées, mais Il veut des décisions qui sortent de l'intimité du coeur. Et Il attend de nous, chrétiens, que nous vivions de telle manière que ceux qui nous connaissent perçoivent, au-delà de nos propres misères, erreurs et déficiences, l'écho du drame d'amour du Calvaire. Tout ce que nous avons, nous l'avons reçu de Dieu, pour être sel qui donne la saveur, lumière qui porte aux hommes cette joyeuse nouvelle: Dieu est un Père aimant sans mesure. Le chrétien est sel et lumière du monde, non parce qu'il vainc ou triomphe, mais parce qu'il rend témoignage de l'amour de Dieu; et il ne sera pas sel s'il ne sert pas à saler; il ne sera pas lumière si, par son exemple et par sa doctrine, il n'offre pas un témoignage de Jésus, s'il perd ce qui constitue la raison d'être de sa vie.

Il convient que nous nous pénétrions de ce que nous révèle la mort du Christ, sans nous arrêter à des formes extérieures ou à des phrases stéréotypées.

L'expérience du pêche doit nous conduire à la douleur, à une décision plus mûre et plus profonde d'être fidèles, de nous identifier véritablement au Christ

Il faut que nous nous plongions véritablement dans les scènes que nous revivons ces jours-ci: la douleur de Jésus, les larmes de sa Mère, la fuite des disciples, le courage des saintes femmes, l'audace de Joseph et de Nicodème, qui demandent à Pilate le corps du Seigneur.

Approchons-nous, en somme, de Jésus mort, de cette Croix qui se détache au sommet du Golgotha. Mais approchons-nous en avec sincérité, en sachant trouver ce recueillement intérieur qui est un signe de maturité chrétienne. Les événements, divins et humains, de la Passion, pénétreront ainsi dans notre âme comme une parole que Dieu nous adresse, pour dévoiler les secrets de notre coeur et nous révéler ce qu'Il attend de nos vies.

Il y a de nombreuses années j'ai vu un tableau qui m'est resté gravé profondément dans la mémoire. Il représentait la Croix du Christ avec, à côte, trois anges: l'un pleurait amèrement, l'autre avait un clou à la main, comme pour se convaincre que tout ceci était vrai; le troisième était recueilli en prière. Programme toujours actuel pour chacun de nous: pleurer, croire et prier.

Devant la Croix, éprouvons de la douleur pour nos péchés, pour les péchés de l'humanité, qui menèrent Jésus à la mort; manifestons notre foi, pour pénétrer cette verité sublime qui dépasse tout entendement et pour nous émerveiller devant l'amour de Dieu; prions, pour que la vie et la mort du Christ deviennent le modèle et le stimulant de notre vie et de notre générosité. Alors seulement nous pourrons nous appeler vainqueurs; parce que le Christ ressuscité vaincra en nous et la mort se transformera en vie.