La joie de transformer le monde

Sous le titre « Tous impliqués dans la joie de transformer le monde », le Foyer universitaire de Carouge a organisé, il y a quelques semaines, une rencontre de coopératrices et d'amies pour réfléchir ensemble à la dimension sociale du chrétien.

Il s'agissait de continuer à approfondir l'invitation lancée par le Pape François dans sa lettre encyclique « Fratelli Tutti » : vivre une fraternité ouverte qui permet de reconnaître, de valoriser et d’aimer chaque personne.

Le point de départ principal de la réflexion était la conférence « Élargir son cœur » donnée par Mgr Fernando Ocáriz, prélat de l’Opus Dei, à l'occasion du 20ème anniversaire de Harambee, dans le cadre d’un Symposium sur l’innovation sociale, qui s'est tenu à Rome à la fin de l'année dernière.

Après avoir regardé la vidéo « Travailler ensemble », dans laquelle des personnes du monde entier parlent de ce que signifie être coopérateur de l'Opus Dei et comment cela les stimule dans leur vie quotidienne, les participantes se sont réparties en quatre groupes pour travailler sur les différentes dimensions de l’agir social du chrétien présentées par Mgr Ocáriz dans sa conférence : les dimensions spirituelle, professionnelle, personnelle et collective.

Eva, modératrice de la session, a déclaré qu'il était intéressant de voir à quel point les aspects soulignés par les différents groupes coïncidaient au moment de la mise en commun. Une considération m'a fait réfléchir, dit-elle, c'est que la solidarité doit être une attitude quotidienne ; cela m'a aussi aidé à y voir plus clair quand le groupe qui travaillait sur la dimension professionnelle nous a expliqué, avec des exemples concrets, comment le travail est une occasion de servir les autres dans leurs besoins.

Les mots de saint Josémaria dans son livre Chemin me sont venus à l'esprit : « Tu ne peux pas vivre en tournant le dos à la foule : tu dois avoir envie de la rendre heureuse. » Un bon défi pour changer notre façon de voir les choses !

La dimension collective a permis de présenter des initiatives dans lesquelles certaines des participantes sont déjà impliquées. Carmen, présidente d'Harambee-Suisse, en a profité pour parler des différents domaines couverts par l'association et a encouragé la recherche de partenaires potentiels.

Rosa a lancé l'idée d'organiser un "marché aux puces" au profit de la Syrie et de la Turquie, et une des participantes s'est proposée pour trouver un local.

La journée s'est terminée par un déjeuner convivial qui a permis de mieux se connaître, de poursuivre les échanges d'expériences et de commencer à définir de futurs projets.