Faisons-nous proches de nos frères et sœurs en difficulté

L’amour de la pauvreté et ses effets à travers une sélection de textes de saint Josemaria.

Très souvent le Pape nous encourage à nous détacher des biens matériels pour aider ceux qui sont en difficulté :«Abandonnons l’égoïsme, le regard centré sur nous-mêmes et (…) faisons-nous proches de nos frères et sœurs en difficulté en partageant avec eux nos biens spirituels et matériels».

Saint Josemaria nous aide à concrétiser cet amour de la pauvreté et ses effets.

« Si tu veux atteindre cet esprit, je te conseille d’être parcimonieux vis-à-vis de toi-même et très généreux envers les autres ; évite les dépenses superflues, par luxe, caprice, vanité, commodité... ; ne te crée pas de besoins. En un mot, apprends avec saint Paul à savoir te priver et être à l’aise ».

Amis de Dieu, n° 123

« J‘ose dire que, lorsque les circonstances sociales semblent avoir effacé la misère, la pauvreté ou la souffrance d‘un environnement, c‘est précisément alors que cette acuité de la charité chrétienne devient plus urgente, pour savoir deviner où il y a un besoin de consolation, au milieu du bien-être général apparent ».

Pendant un moment de réunion en 1942

« La véritable pauvreté ne consiste pas à ne rien posséder, mais à être détaché des choses, à renoncer volontairement à l’esprit de possession. — C’est pourquoi il y a des pauvres vraiment riches. Et inversement ».

Chemin, n° 632

« Tu n’a pas l’esprit de pauvreté si, au moment où ton choix passe inaperçu, tu ne choisis pas pour toi la plus mauvaise part ».

Chemin, n° 635

« Il faut apprendre à la vivre, pour qu‘elle ne se réduise pas à un idéal sur lequel on peut écrire beaucoup mais que personne ne réalise sérieusement. Il s‘agit de faire comprendre que la pauvreté est une invitation que le Seigneur adresse à tous les chrétiens. C‘est, par conséquent, un appel concret qui doit informer toute la vie de l‘humanité»

Entretiens, n° 110

« La pauvreté n‘est pas la misère et bien moins encore la saleté. D‘abord parce que ce qui définit le chrétien, c‘est moins la condition extérieure de son existence que l‘attitude de son cœur ».

Entretiens, n° 110

« Pour moi, les meilleurs modèles de pauvreté ont toujours été ces pères et ces mères de familles nombreuses et pauvres, qui se donnent du mal pour leurs enfants et qui, par leur effort et leur constance — parfois muets dès qu‘il s‘agit de dire qu‘ils sont dans la détresse —, tirent les leurs d‘affaire et créent un foyer joyeux où tous apprennent à aimer, à servir, à travailler ».

Entretiens, n° 111

«La pauvreté réelle c’est savoir se passer de ce qui est superflu, en calculant non pas tellement selon des règles théoriques, mais plutôt selon cette voix intérieure qui nous avertit que l’égoïsme ou une commodité indue s’infiltre en nous ».

Entretiens, n° 111