Transcription des mots de saint Josémaria
Il faut dire que je n'ai pas fondé l'Opus Dei. L'Opus Dei a été fondé malgré moi. C'est une volonté de Dieu qui s'est confirmée et c'est tout. Je suis un pauvre homme et je n'ai été qu'une gêne.
Sanctification du travail
Dans l'Opus Dei, nous recherchons la sainteté grâce au travail : sanctifier le travail, nous sanctifier par le travail, sanctifier les autres par notre travail professionnel.
Et où cela ?
Là où sont les intellectuels ? Là où sont les intellectuels.
Là où sont les ouvriers qui travaillent de leurs mains ? Là où sont les ouvriers qui travaillent de leurs mains.
Et, quel est le meilleur travail ? Comme toujours, je vous dirai que le meilleur travail est celui que l'on fait avec le plus d'amour pour Dieu.
Partout où un honnête homme peut vivre, là nous y trouvons l'air pour respirer ; c'est là que nous devons être, avec notre joie, avec notre paix intérieure avec notre soif de conduire les âmes au Christ.
Centralité de Jésus-Christ
Si nous fréquentons Jésus-Christ dans les sacrements, dans un dialogue quotidien et constant avec lui, dans notre conversation, nous imiterons Jésus-Christ presque sans nous en rendre compte.
Existe-t-il un cœur plus grand que celui du Christ ? Quelle plus grande immensité que l'immensité de cet amour du Seigneur ?
Là, nous tenons tous !
Dans un cœur comme celui-ci, nous tenons tous ! Ensuite, quand tu es dans la rue, au travail, chez toi, et que tu n'as pas le Tabernacle, tu es toi-même le temple de la Sainte Trinité. Le Saint-Esprit siège dans notre âme et fait de notre vie une vie chrétienne, une vie surnaturelle. Il agit, Il nous accorde sa grâce.
Une seule vocation
Notre vocation est la même. J'ai la même vocation que vous tous : votre vocation, mes filles.
J'ai aussi la vocation que peut avoir un surnuméraire qui travaille aux champs.
Le Seigneur a voulu qu'il n'y ait qu'un seul phénomène juridique, ascétique, théologique, un seul. Dans l'Opus Dei, il y a une vocation qui s'adapte aux besoins et aux circonstances de chacun des fidèles, comme le gant à la main.
J'ai toujours dit que nous n'avons qu'une seule "marmite" pour tout le monde, la nourriture spirituelle est la même. Et la même façon de traiter Dieu notre Seigneur.
Famille
L'amour que vous éprouvez pour vos femmes ou pour vos maris et pour vos enfants et pour votre famille ne retire rien à l'amour de Dieu.
De même, l'amour de Dieu ne vous épargne pas l'effort que vous devez faire pour élever les personnes que vous aimez : votre famille, qui fait partie de votre vocation.
Union avec l'Église et avec le Pape
Je suis avec le Pape. De tout mon cœur, avec le Pape je l'aime de toute mon âme.
Sans le Pape, nous ne sommes pas bien, nous ne sommes pas avec l'Église. Et aussi avec la hiérarchie ordinaire. Nous n'avons pas le droit de juger le Pape.
Nous devons l'aimer, est-ce clair ?
Prions pour "Beatissimo Papa nostro Paolo (VI)"
Dis-le avec ton cœur, quand quelque chose t'arrive et quand tu voies qu'il faut prier pour l'Église. Et ainsi tu pries pour toute l'Église.
Car nous sommes tous, tous les fidèles, dans son cœur de père. Nous devons avoir de la compassion, de l'affection.
Nous n'avons pas à faire de distinction entre les gens d'un côté ou de l'autre, de devant ou de derrière.
Amitié personnelle
Nous devons avoir du cœur pour tous, de la compréhension pour tous.
La vie est déjà assez difficile, pourquoi allons-nous, toi et moi, la rendre encore plus difficile pour les âmes ? Facilités : nous devons aider les gens à se rapprocher de Jésus-Christ.
Lui ne nous rejette pas. Il ne repousse pas, car c'est Lui qui vient donner la santé.
Dans la vie, il faut tout faire par amour. L'amour a des ailes. Et vous verrez que parfois vous volez plus bas, d'autres fois plus haut.
Et donc, les perspectives de la journée se ressemblent, tout en étant toujours différentes.
Jeunesse d'esprit
Dans l'Opus Dei, nous sommes toujours jeunes. Allons vers Dieu, vers ce Dieu qui réjouit notre jeunesse, qui ne finit jamais.
Les enfants de cette grande famille s'aiment, et lorsqu'ils amènent d'autres personnes qui ne sont pas de cette grande famille, ils sont pris de la même folie divine, la folie de la paix, de la compréhension, de l'amour, du partage, du pardon, de savoir s'aimer.
Le Saint-Siège l'a dit dans un document solennel, il y a des années : dans l'Opus Dei, nous sommes des semeurs de paix et de joie.